Folake Idowu, connue sous le nom de Folake, est une artiste multidisciplinaire vivant et travaillant en
Suisse. Artiste contemporaine autodidacte d’origine nigériane, son héritage yoruba et ses expériences en Europe influencent son style distinctif. Son travail se concentre sur le portrait, avec un intérêt particulier pour l’identité culturelle et le genre.
L'art d'Aza raconte l'histoire de la vie quotidienne en Afrique, la rencontre entre le monde moderne et le monde traditionnel, l'enthousiasme et l'énergie qui vivent et sont célébrés par les gens malgré les nombreux défis auxquels ils/ elles sont confrontés. L'humanité persévère, ou plutôt prospère, malgré les difficultés, les conflits et les traumatismes.
Née en 1966 à Ouagadougou, au Burkina Faso, Olga Yaméogo arrive en France dans les années 80 et habite aujourd’hui à Toulouse. En tant qu’autodidacte, elle commence par créer de manière intime, pour soi afin de se libérer, d’exprimer son identité, et de « se créer soi ». Aujourd’hui art thérapeute de profession, son art devient un réel moyen d’introspection mais aussi une manière de se questionner sur cette double-culture qui la façonne, entre le Burkina Faso de son enfance et la France de son âge adulte. Elle finit par s’émanciper de ces questions d’identités pour produire un art plus universel, traitant de l’expression des émotions, de la migration et du corps. Elle conçoit ses oeuvres de telle manière que chacun peut s’approprier le contenu de sa toile.
Maggy Dago est née en Côte-D’ivoire, et est arrivée en France à l’âge de 16ans. Elle est photographe et activiste féministe.
Après avoir étudié la photo au sein de l’Académie de photographie à Malta en 2018, aujourd’hui la photographie est pour elle un moyen d’expression mais surtout de (re)valorisation de la femme.
Sheila Nakitende est une artiste pluridisciplinaire dont la pratique se concentre sur les expériences féminines de nourrissage qui incluent la préservation de notre esthétique, de notre culture matérielle et de notre histoire méthodologique
Les dessins de Patti Endo sont intimes, impudiques, exploratoires et sensuels. Ils permettent au spectateur-trice de regarder à l'intérieur de lui ou d'elle, de reconsidérer les stéréotypes de ceux qui l'entourent, de nous rappeler la brièveté de la jeunesse, de la beauté et de la vie elle-même, de remettre en question les modes de perception de la réalité et de s'interroger sur la nature et la construction de notre identité.
Odile Uwera, illustratrice et écrivaine autodidacte née à Kigali en 1996, explore la navigation de l’identité individuelle en relation avec l’identité collective.
Natacha Muziramakenga, connue sous le nom d’artiste Miziguruka, est une artiste autodidacte multidisciplinaire œuvrant depuis 15 ans en tant que poète, performeuse, actrice, metteur en scène, conservatrice et traductrice.
Née en 1999, Teta Micheline, aka Teta Chel artiste diplômée de l’École d’art de Nyundo en 2019, explore divers médias artistiques tels que la peinture, la poésie et le tatouage. À travers des compositions semi-abstraites, elle aborde des sujets tabous comme la santé mentale et la sexualité.
Diplômée de l’Université Brunel de Londres avec une Maîtrise en Arts Documentaires en 2014, la photographe et documentariste Cynthia Butare cherche à déconstruire les perceptions monolithiques de la négritude. Ses créations, hommage poétique à son pays d’origine, contrecarrent les représentations biaisées du continent africain. Installée au Rwanda depuis 2014, elle se consacre pleinement à la photographie documentaire depuis 2020.
Willys Kezi est une artiste plasticienne née à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, où elle est diplômée en Arts plastiques et Peinture de l’Académie des Beaux-Arts en 2008.
Son travail est une exploration du pouvoir de la forme visuelle, de la joyeuse improvisation chromatique et de la beauté triomphante des corps féminins. À travers ses dessins sur des sacs en papier, ainsi que ses oeuvres à plus grande échelle, l’artiste questionne les clichés véhiculés sur les femmes par les réseaux sociaux. Hashtags, marques de luxe, bijoux et corps sexualisés s’entrechoquent comme autant de déclarations sur le consumérisme et les normes imposées.
Sheila Bayley (née en 1986) est une artiste contemporaine kenyane autodidacte basée à Nairobi. Son style est facilement reconnaissable à ses motifs vibrants, ses lignes noires tranchées, et ses formes figuratives conceptuelles. Titulaire d'une licence en psychologie, elle sonde le rapport entre l'inné et l'acquis, et la manière dont celui-ci détermine le comportement humain.
Toutes les figures du Dr Gindi naissent d'un amas primordial de cire ou d'argile, puis survivent au purgatoire du four pour contenir de multiples dualismes. Elles sont à la fois mentales et physiques, dures et douces, douloureuses et joyeuses. Ils ont accepté leur destin, ils ont accepté que l'univers soit compliqué. Pour la Dr Gindi, le cœur de la condition humaine se trouve à la croisée de nos frontières et dans la quête difficile de franchir cette grande barrière pour réaliser notre plus grand potentiel spirituel.
Mauricette Djengue est une artiste autodidacte pluridisciplinaire originaire de Cotonou au Bénin.
Anastasie Langu Lawinner est une artiste photographe professionnelle congolaise.
Amy Celestina Ndione est une artiste plasticienne sénégalaise diplômée de l’Ecole Nationale des Arts de Dakar. Elle mêle peinture, collage de matériaux recyclés et couture comme touche de féminité, pour créer un univers singulier inspiré du réel.
Theresah Ankomah est une artiste ghanéenne qui réside et travaille à Accra. Sa démarche artistique s'exprime à travers des installations performatives, la sculpture, le tissage, la photographie, la peinture sur vannerie et la gravure. La ré-utilisation est au cœur de la création artistique de Theresah, et son travail intègre souvent des paniers de kenaf produits localement, ou chalis, que l'on trouve sur les marchés du Ghana. La géopolitique de la région fait partie intégrante de son art, reflétant la maniere dont les articles traditionnellement faits à la main, tels que les paniers, sont remplacés par des produits importés bon marché.
Le travail d'Agnes Waruguru comprend la peinture, le dessin, la gravure, les broderies et l'installation.
La matérialité des objets dans l'espace est au cœur de ses explorations, qui sont intimement ancrées dans les politiques d'identité personnelle, faisant souvent référence aux pratiques des femmes et aux identifiants culturels traditionnels.
Son travail fait appel à des actes répétitifs et itératifs de création et de marquage - crochet, tricot, couture et broderie - dont la nature marque le passage du temps.
Les personnages aux cheveux bleus de Nadia Wamunyu sont une réflexion profonde sur notre humanité et notre vulnérabilité. Née du désir de peindre une image plus audacieuse et confiante d'elle-même, l'art de Nadia est également une référence au mouvement "Black Lives Matter" contre l'injustice raciale, dans la mesure où il exagère les stéréotypes sur le corps des femmes noires.
Mavis Tauzeni réfléchit constamment à la relation mutable entre une femme, son potentiel et sa réalité dans la vie quotidienne et tout au long du cycle de vie. Avec une confiance tranquille et une poésie douce, Tauzeni affirme le droit de la nouvelle génération de femmes au Zimbabwe à revendiquer une place dans leur société selon leurs propres termes.
Léa Shabat est née au Maroc, a élevé ses deux enfants au Canada, et vit maintenant en Israel.
Sa passion a toujours été la peinture et ses thèmes sont la nature, l’écologie et la justice sociale.
Elle est une ardente défenseur des droits humains et des droits des femmes en particulier.
Kidist Hailu Degaffe explore son existence à travers des autoportraits, réfléchissant à son statut de femme, d'artiste et de migrante.
L' "art endurance" de Kidist implique que tous les êtres humains possèdent le pouvoir intrinsèque de la résilience, quelle que soit la gravité des obstacles qu'ils ont ou auront à affronter.
Boitumelo Diseko est saisie par la psychologie environnementale, c'est-à-dire l'interaction entre les êtres humains et leur environnement, et la façon dont elle s'imprime dans l'histoire et l'art. Elle s'inspire de la foi, de l'histoire, des événements sociétaux, ainsi que de l'empathie.
Nkuly Sibeko a hérité du talent artistique de son père Peter Sibeko, célèbre peintre de l'école d'art de Soweto. Nkuly a néanmoins dû lutter contre les stéréotypes de genre et affirmer son propre style de peinture. Elle crée des figures fantaisistes colorées sur la toile et utilise des coupures de magazines pour évoquer ses rêves d'un monde meilleur pour la jeune génération.
Philiswa Lila explore les espaces physiques, mentaux et spirituels gardés à proximité par ses expériences personnelles. Elle représente les pages d'un album de photos de famille vide, s'intéressant ainsi au souvenir, interprétant le récit symbolique de la mémoire et reconstituant les souvenirs.
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